Déclaration : La Réunion ministérielle des cinq pays fait état de la suppression de six millions d’images d’abus pédosexuels grâce à Projet Arachnid et appelle les technos à s’activer davantage
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Winnipeg, Canada – À l’occasion du deuxième anniversaire du dévoilement des Principes volontaires pour contrer l’exploitation et l’abus sexuels des enfants en ligne, le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) salue et appuie l’appel à la transparence lancé par la Réunion ministérielle des cinq pays aux entreprises de technologie qui ont publiquement adhéré à ces mesures de protection et presse les entreprises qui n’ont pas encore appliqué ces Principes à agir.
Dans sa déclaration, la Ministérielle souligne que Projet Arachnid — l’outil mis au point par le CCPE pour réduire l’accessibilité des images d’abus pédosexuels à l’échelle mondiale – a adressé depuis cinq ans 11,2 millions de demandes de suppression à plus d’un millier d’entreprises de technologie réparties dans près d’une centaine de pays. Ces demandes ont entraîné la suppression de six millions d’images, soit une infime partie du volume sans cesse croissant d’images d’abus pédosexuels qui prolifèrent sur Internet.
Face à cette augmentation soutenue et rapide, le CCPE se fait l’écho de l’appel lancé par la Ministérielle en faveur de la responsabilisation des entreprises qui ont adhéré aux Principes. Dans une déclaration faite en 2021, les Phoenix 11 — un collectif de survivantes d’abus pédosexuels enregistrés et, dans la majorité des cas, diffusés sur Internet — ont appelé ces entreprises à rendre compte de leurs progrès et de leur efficacité. Un an plus tard, leur appel reste sans réponse. Ces entreprises doivent assumer la responsabilité des problèmes majeurs qu’elles causent non seulement aux survivant.e.s, mais aussi à toutes les personnes qui utilisent leurs plateformes.
Or, ces entreprises ne sont pas seules dans l’espace numérique. Il y a toute une chaîne de fournisseurs de services électroniques, de forums à images, d’hébergeurs et d’autres acteurs qui rendent possible l’accès aux images d’abus pédosexuels sur Internet. Le CCPE réitère l’appel lancé par la Ministérielle à ces autres entreprises, et à l’ensemble de l’industrie, pour qu’elles adhèrent aux Principes et les mettent en œuvre de manière transparente. Il faut que le dossier de la protection des enfants et des survivant.e.s sur Internet avance.
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