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Le Centre canadien de protection de l’enfance lance des enquêtes pour apprendre des survivant.e.s d’abus pédosexuels avec prise d’images et de leurs familles


Pour publication immédiate

Winnipeg, Canada – Personne ne connaît mieux les besoins particuliers des survivant.e.s d’abus pédosexuels avec prise d’images que les victimes de ce crime horrible. Pour en savoir plus sur les impacts des images d’abus pédosexuels et de leur distribution en ligne sur la vie des victimes, le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) lance deux enquêtes internationales auprès des survivant.e.s et de leurs parents protecteurs.

La deuxième édition de l’Enquête internationale du CCPE auprès des survivant.e.s et la nouvelle Enquête auprès des parents protecteurs visent à mieux comprendre la réalité des survivant.e.s et de leurs familles. Les questions porteront autant sur leur bien-être physique et mental et leur sécurité (p. ex., certaines victimes se font harceler sur Internet pendant des années après les abus) que sur leurs efforts pour surveiller leurs images sur Internet et les faire supprimer.

« Le monde doit entendre ces survivantes et survivants parler de leur réalité quotidienne et des répercussions du partage incessant de leurs images d’abus pédosexuels sur toutes les facettes de leur vie, affirme Lianna McDonald, directrice générale du CCPE. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers celles et ceux qui ont déjà eu le courage de partager leurs expériences avec nous. Ce n’est qu’à travers leurs témoignages que nous pourrons mieux comprendre comment soutenir les victimes et leurs familles et comment empêcher que d’autres enfants se fassent exploiter de la sorte. »

En 2016, le CCPE avait lancé la première édition de son Enquête internationale auprès des survivant.e.s, à laquelle ont répondu plus de 150 personnes dans le monde entier. Les résultats avaient fait ressortir un urgent besoin pour la communauté internationale d’agir et de mettre en œuvre les recommandations de l’enquête, qui appelaient notamment à mieux sensibiliser et former les professionnels en matière d’abus pédosexuels, à élaborer des solutions globales pour affirmer les droits et les besoins particuliers des victimes, et à donner une voix aux survivant.e.s dans la conversation sur l’épidémie d’images d’abus pédosexuels sur Internet et ses répercussions.

Ces enquêtes se veulent non seulement un tremplin pour faire changer les choses, mais aussi un moyen de transformer les voix des survivant.e.s en voies de guérison. Pour citer une répondante de la première édition de l’enquête : « Ma participation à cette enquête m’a permis de donner voix non seulement à l’enfant que j’ai été, mais aussi à tous les survivantes et survivants. Il s’agit ici d’une nouvelle forme d’abus que seulement nous, les survivants, sommes vraiment capables de comprendre en ce moment. Cette enquête m’a permis d’exprimer mes pensées et mes besoins sans crainte afin que d’autres personnes sachent comment nous aider. Cette enquête me donne de l’espoir et du réconfort à l’idée qu’il sera peut-être un peu plus facile pour moi comme pour d’autres de tourner la page. »

Pour participer à ces enquêtes et en savoir plus sur le travail du CCPE avec les survivant.e.s, cliquez protegeonsnosenfants.ca/enquete-internationale. Les questionnaires sont disponibles en français, en anglais, en espagnol, en néerlandais et en allemand.

Contacts médias :
+1 204 948-0723
communications@protegeonsnosenfants.ca

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Un mot sur le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) : Le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) est un organisme de bienfaisance national qui se consacre à la protection personnelle de tous les enfants. Il veut réduire l’exploitation et les abus sexuels d’enfants et offre à cette fin des programmes, des services et des ressources aux familles, aux éducateurs, aux organismes de services à l’enfance et aux forces policières du Canada ainsi qu’à d’autres intervenants. Cyberaide.ca — la centrale canadienne de signalement des cas d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants sur Internet — relève aussi du CCPE, de même que le Projet Arachnid, une plateforme Web qui détecte les images d’abus pédosexuels connues sur le Web ordinaire et le Web clandestin et qui envoie des demandes de suppression à l’industrie.

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