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Déclaration : La réintroduction du projet de loi EARN IT au Sénat américain a beaucoup d’importance pour les survivant.e.s d’abus pédosexuels avec prise d’images


Pour publication immédiate

« Ça me dégoûte et ça m’enrage de savoir que ces entreprises pourraient enlever de leurs sites les photos et les vidéos des abus que j’ai subis dans mon enfance, mais qu’elles choisissent de ne pas le faire. Elles s’en lavent les mains parce que ces images ont été publiées par un utilisateur, et non par elles. Ça reste pourtant leur plateforme, et elles profitent de mon exploitation. Ça ne peut plus durer, parce que ces entreprises causent un véritable préjudice aux survivants et survivantes comme moi, qui se trouvent déjà très démunies face aux personnes qui regardent et qui diffusent les images de nos abus. La loi EARN IT est absolument nécessaire pour protéger les survivantes et survivants de l'exploitation sexuelle, pour mieux prévenir leur revictimisation et pour faire comprendre que la production d’images d'abus pédosexuels et leur publication en ligne sont des choses inacceptables. »

L'engagement indéfectible du Centre canadien de protection de l'enfance (CCPE) à lutter pour les droits des victimes et des survivant.e.s est renforcé par la réintroduction du projet de loi EARN IT au Sénat américain. Témoin direct de la brutalité des atteintes aux droits et à la vie privée des enfants dans l’espace numérique, le CCPE travaille étroitement avec des survivant.e.s d’abus pédosexuels enregistrés et diffusés en ligne. Pour nous, la réintroduction du projet de loi EARN IT au Sénat américain est un premier pas essentiel. Les entreprises de technologie doivent être tenues responsables des traumatismes et de l’exploitation qu’elles font subir aux enfants sur leurs plateformes depuis des dizaines d’années; c’est une mesure nécessaire et attendue depuis longtemps. Surtout, EARN IT aidera à faire cesser – non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier – la revictimisation des survivant.e.s, dont le droit à la vie privée et à la dignité est bafoué depuis trop longtemps. Cette mesure fera aussi comprendre aux entreprises qu’elles doivent désormais prendre leurs responsabilités vis-à-vis de l’utilisation abusive de leurs plateformes à l’encontre des enfants et des survivant.e.s.

Contacts médias :
1 204 560-0723
communications@protegeonsnosenfants.ca

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Un mot sur le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) : Le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) est un organisme de bienfaisance national qui se consacre à la protection personnelle de tous les enfants. Il veut réduire l’exploitation et les abus sexuels d’enfants et offre à cette fin des programmes, des services et des ressources aux familles, aux éducateurs, aux organismes de services à l’enfance et aux forces policières du Canada ainsi qu’à d’autres intervenants. Cyberaide.ca — la centrale canadienne de signalement des cas d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants sur Internet — relève aussi du CCPE, de même que le Projet Arachnid, une plateforme Web qui détecte les images d’abus pédosexuels connues sur le Web ordinaire et le Web clandestin et qui envoie des demandes de suppression à l’industrie.

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